Vous considérez-vous comme un perfectionniste?

Beaucoup de gens le font et, en fait, la plupart considèrent que c’est ici une qualité admirable. Viser l’excellence peut être une bonne chose. Être ordonné, organisé et soigné ainsi que prêter attention aux détails sont des qualités positives. Pour certaines personnes cependant, ces exigences et cette fixation sur les détails peuvent être le symptôme d’un perfectionnisme malsain. Le perfectionnisme inadapté est motivé par un sentiment profond que rien de ce que nous faisons ne sera jamais assez bon. Cela s’accompagne généralement d’une autocritique incessante et peut aboutir à une peur paralysante qui bloque toute action.

Un perfectionnisme malsain peut conduire à l’anxiété et à la dépression en raison de l’échec constant à répondre à nos propres attentes irréalistes. Le perfectionnisme peut apparaître dans n’importe quel domaine de notre vie – au travail, dans nos efforts créatifs, la forme de notre corps, à la maison ou dans nos relations.

Suffisamment bien

L’antidote au perfectionnisme est d’embrasser de tout cœur le concept de «suffisamment bien». Pour être à l’aise avec l’idée d’effectuer un travail suffisamment bien, nous devons d’abord commencer par la certitude que nous sommes suffisamment bien; avec tous nos défauts et imperfections. Nous devons savoir avec certitude que même si nous ratons quelque chose, cela ne veut pas dire que nous sommes des ratés.

Jusqu’à ce que nous soyons en mesure de le savoir avec certitude, nous risquons d’être coincé dans l’emprise douloureuse du «jamais assez bien» et c’est un espace horriblement confiné pour s’y épanouir. De plus, le monde ne connaîtra peut-être jamais la beauté et la valeur que nous avons à offrir si nos normes implacables nous empêchent de les partager avec les autres.

Je vous propose les conseils suivants pour vous aider à surmonter le perfectionnisme :

Concentrons-nous sur ce que nous faisons bien

Les perfectionnistes sont toujours à la recherche de défauts ou d’erreurs. En raison de ce biais négatif, ils minimisent, rejettent ou omettent complètement de remarquer toutes les choses qu’ils font vraiment bien alors qu’ils se concentrent plutôt sur chaque petite chose qui n’est pas parfaite. Prenons le temps chaque jour de remarquer avec attention nos réalisations et nos succès.

Rappelons-nous que le progrès vaut mieux que la perfection.

Revoyons la pertinence de nos objectifs. N’ayons pas peur d’être lents, pourvu que l’on progresse. Bien souvent, les seules personnes qui nous jugeront comme n’étant pas “parfait” sont les autres perfectionnistes qui projettent leurs propres peurs, et tandis que notre travail “assez bon” fait une différence dans le monde, leur “pas encore tout à fait prêt” n’aide pas personne.

Partageons nos difficultés

Avoir peur de parler d’erreurs ou d’exposer sa vulnérabilité est chose courante lorsque nous avons la fausse croyance que la perfection est la seule option. Parler de nos luttes personnelles, que ce soit en privé ou en public, nous permet de nous connecter avec notre vrai “moi” et peut nous offrir de précieux commentaires en temps réel sur le fait que nous sommes apprécié et accepté tel que nous sommes.

je suis là pour vous accompagner en coaching individuel ou collectif notamment le programme d’autocompassion qui permet de lâcher le coté difficile du perfectionnisme.